Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachamnn et Djuna Barnes. « Sept folles pour qui vivre ne suffit pas, pour qui écrire est toute la vie ». Sept courageuses qui choisirent l’écriture comme on entre en religion, au mépris du qu’en-dira-t-on et des conventions. Toutes en payèrent le prix fort : critiques, réprobations, exil, ignorance. Car – on le sait – les femmes qui écrivent sont dangereuses. En tout état de cause, elles dérangent, parfois sans le vouloir.
Leurs œuvres ont marqué Lydie Salvaire et décidé pour beaucoup de sa vie. Pendant un an, la romancière qui avait perdu le goût d’écrire est devenue lectrice. Elle a lu et relu les romans, les poèmes de ces sept femmes – « ses admirées » –, elle s’est plongée dans leurs biographies, leurs correspondances et leurs journaux intimes. De cette aventure littéraire, Lydie Salvaire a tiré sept portraits émouvants et tragiques de femmes qui aimèrent la vie, l’amour, l’écriture. Pourtant, presque toutes eurent un destin malheureux et leur talent ne fut souvent reconnu qu’à titre posthume.
- L’humeur vagabonde par Kathleen Evin du mercredi 17 avril 2013 : Lydie Salvaire, pour son livre 7 femmes : Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann, Djuna Barnes paru le 4 avril 2013 aux éditions Perrin.
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