Anne B. Radge, dans ce roman autobiographique, éclaire le présent en retraçant l’histoire de trois générations de femmes au 20e siècle. L’auteure norvégienne met des mots sur leurs blessures, leurs regrets, leurs silences et dresse le portrait de trois femmes puissantes.
Les premiers mots…
« Ma mère me téléphona pour m’annoncer la nouvelle :
– Maman est morte.
Puis elle se mit à rire. Longuement. Un rire sonore et rude, entrecoupé de respirations.
– Grand-mère est morte ?
– Oui ! Ce n’est pas formidable ?”
Un début de roman fracassant, violent et tout aussi intrigant. Que penser de Ruby si rayonnante à l’annonce de la disparition de sa mère ?
Anne B. Radge, La tour d’arsenic, Balland, 2011. Traduit du norvégien par Jean Renaud.