Le réalisateur Théodore Melfi met en lumière une facette méconnue de l’histoire américaine : la participation active des femmes noires à la conquête spatiale.
Début des années 1960. Virginie. NASA. Alors que les Russes viennent d’envoyer le premier homme dans l’espace, les Américains restent cloués au sol. L’enjeu est de taille et la tension palpable. Chacun est mis à contribution, quelque soit sa couleur de peau dans un Etat où la ségrégation bat son plein. Katherine Johnson, Mary Jackson et Dorothy Vaughan font partie du groupe des « computer », réalisant ainsi les calculs nécessaires à l’envoi des fusées dans l’espace. Jusqu’au jour où elles ont l’opportunité de sortir de l’ombre. Obstinées, elles vont réussir à s’imposer au milieu d’hommes blancs. En 1969, Katherine Johnson calculera la trajectoire de la mission Apollo 11 vers la lune. Mary Jackson sera la première femme noire ingénieure de la NASA. Décors, musiques, émotions, jeu des actrices… Tous les ingrédients sont là pour proposer une comédie dramatique réussie sans révolutionner le genre cinématographique.