California Dreamin : l’histoire de la chanteuse de « The Mamas & the Papas » par Pénélope Bagieu

Avec California dreamin, la dessinatrice Pénélope Bagieu raconte l’histoire d’Ellen Cohen, devenue Cass Elliot, chanteuse emblématique du groupe des années 60 The Mamas & the Papas. Ce roman graphique en noir et blanc brosse le portrait d’une jeune femme attachante, excentrique aussi, jamais ridicule, à la voix incroyable ! Un vrai régal.

Ellen Cohen grandit à Baltimore. Son père tient une épicerie casher, « ce qui n’était pas une si bonne idée, vu qu’il n’y a pas d’autres juifs » qu’eux dans cette ville. Chez les Cohen, il n’y a pas beaucoup d’argent. Mais voilà, il y a l’opéra. Une passion que son père lui transmet très tôt.

Ellen, elle ne mange pas beaucoup. Jusqu’à l’arrivée de sa sœur. Alors pour faire plaisir à ses parents, elle mange, beaucoup, beaucoup… Mais ce qu’elle aime, Ellen, c’est chanter. Elle veut devenir célèbre, «  la grosse la plus célèbre du monde ».

C’est vrai qu’elle ne passe pas inaperçue. Elle a de l’humour, elle est drôle, attachante, culottée mais surtout elle a une voix incroyable. Alors, à l’aube des années 1960, à 19 ans, elle quitte Baltimore pour New York avec un objectif : devenir célèbre. Elle devient Cass Elliot, forme le groupe Les Mugwumps avec Tim Hendricks, Zal Yanovsky et Denny Doherty. Mais Denny quitte le groupe pour rejoindre The Mamas & the Papas. Celui-ci- arrivera à convaincre John Philips d’intégrer Cass au Groupe. Ensemble, ils sortiront le tube California Dreamin qui a lancé leur carrière.

Le roman graphique de Pénélope Bagieu s’arrête à ce moment-là, quand enfin Ellen Cohen a réalisé son rêve : devenir une star. Une tranche de vie racontée par les proches de la chanteuse : sa soeur, son père, Tim, Denny… Chacun dessine une facette de la femme et de la chanteuse.

Habituée à la couleur – on pense naturellement à Joséphine – Pénélope Bagieu a choisi le noir et blanc car cette histoire, dit-elle, elle ne l’a jamais visualisée en couleurs. « Et faire du noir et blanc sur 300 pages, c’était un défi aussi pour ne pas m’ennuyer » , ajoute-t-elle dans un interview au site Culturebox. Une vraie réussite.

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